Un an avec le Frame.work
Il y a un peu plus d’un an, je recevais mon nouvel ordinateur portable, le Framework 13, du constructeur du même nom.
On m’a récemment demandé ce que j’en pensais : honnêtement, c’est une très bonne machine. J’en avais initialement entendu parler via un billet dithyrambique de Cory Doctorow[1] , qui ne tarissait pas d’éloge, insistant notamment sur le fait qu’il est très facilement réparable et améliorable au fil du temps sans avoir à tout remplacer, inscrivant ainsi la machine dans une démarche durable. Le concept de l’ordinateur portable livré en kit et où on ne commande pas le SSD ou la RAM si on en a déjà (ou qu’on peut en avoir ailleurs pour moins cher) était également intriguant. De fait, l’installation a été à la fois simple et rapide (je reproduis ci-dessous le live-tweet que j’avais fait à l’époque) et cela participe aussi à s’approprier la machine.
Un an plus tard, c’est une machine que j’utilise au quotidien, plutôt silencieuse, rapide et performante pour la plupart des tâches (tant qu’il n’y a pas besoin d’une carte graphique dédiée en fait, la puce Intel intégrée ayant ses limites), et qui me convient parfaitement.
Est-ce que je changerais des trucs ? Éventuellement, oui : le son est un poil faiblard à la fois en entrée et en sortie, mais non seulement j’ai vu bien pire sur des machines précédentes, cela se règle très aisément avec un bon micro-casque (ou une enceinte connectée). La charnière est également un peu faiblarde, et l’ordi a tendance à s’ouvrir complètement à plat quand on le tient sur les genoux. Heureusement, ce dernier problème a été identifié par le fabricant, qui propose un kit de charnière plus costaude, que je vais probablement commander assez rapidement (j’attends un peu de voir si d’autres extensions intéressantes sortent, mais niveau puissance je suis comblé et ne ressens donc aucun besoin de prendre la nouvelle carte mère avec processeur de 13e génération.)
Enfin, et puisqu’on m’a aussi posé la question, il n’y a pas de clavier bépo dédié, mais il est possible de commander un clavier avec touches non marquées, soit transparentes (laissant passer le rétro-éclairage), soit entièrement noires, et donc d’utiliser la carte de clavier qu’on veut sans marquage QWERTY/AZERTY.
Assemblage
Je reproduis ici le fil initialement posté sur Twitter à la réception de l’ordinateur[2] , commandé en mode « DIY », à finir d’assembler soi-même.
Il y a aussi un "manuel" qui contient essentiellement les avertissements légaux et un QR code vers les instructions d’assemblage.
On dirait que je fais partie des chanceux qui ont le module WIFI préinstallé, je n’aurai donc pas à faire cette étape (la plus risquée vu la fragilité du câble, à en croire Cory Doctorow) Frame.work avait tweeté une vidéo de la manœuvre : https://twitter.com/FrameworkPuter/status/1433320060429373440
Plus qu’à installer l’OS 😁 Ça m’a pris trois fois plus de temps parce que j’ai tout photographié et tweeté mais sinon l’ensemble de l’assemblage aurait pris 10-15 minutes je pense. Vraiment un plaisir.
Le premier boot a pris un peu de temps avec un écran noir, je commençais à m’inquiéter ^^'
Soooo... L’installateur d’Ubuntu ne détectait pas le module wifi, ce qui n’est pas normal. J’ai ouvert à nouveau le capot, retiré le module wifi et je l’ai branché. Tout marche a priori maintenant (ce tweet est envoyé depuis le #Framework :))
Image d’en-tête:
Vue d’un Framework en cours d’assemblage, tirée de la documentation officielle, CC-BY 4.0.